Alaixys Romao, le capitaine et milieu de terrain du Stade de Reims, passé par Grenoble et les Merlus de 2010 à 2013 (83 matches de Ligue 1, 2 buts), a abordé sa saison rémoise ainsi que ses années dans l’Isère et le Morbihan. Entretien.
Alaixys, quelles sont les dernières nouvelles te concernant ?
Tout va bien très bien. Ça fait maintenant six-sept ans que j’ai quitté Lorient. Après quelques saisons à Marseille et en Grèce à l’Olympiakos, e suis retour en France et en Ligue 1 depuis deux saisons. Je suis très heureux d’évoluer au Stade de Reims aujourd’hui.
Le début de saison de Reims est plutôt bon, comme la saison dernière d’ailleurs…
Oui, je suis très content de ce choix. Quand je suis arrivé ici, j’ai été très surpris de la qualité des joueurs présents, du staff et du centre d’entraînement. Je n’ai aucun regret d’avoir signé ici. On réalise un bon début de championnat mais je pense que l’on peut faire encore mieux.
Quand tu regardes dans le rétro, que penses-tu de ta carrière ?
Je ressens une certaine fierté. Au tout début, je n’ai pas pu signer mon premier contrat professionnel avec mon club formateur (Toulouse) et je suis donc passé par la case foot amateur à Louhans-Cuiseaux. Puis ensuite, j’ai gravi les différents échelons pour arriver au plus haut niveau, notamment la Ligue des Champions. J’ai connu de très belles personnes durant toute ma carrière, au sein de bons clubs avec qui j’ai passé de bons moments.
Que retiens-tu de majeur dans ce que tu as pu faire par le passé ?
A Grenoble, j’y ai connu la montée en Ligue 1. A Lorient, j’ai découvert un autre football. On avait le ballon et on pouvait rivaliser avec les meilleures équipes du championnat. On a fait de très belles saisons. Avec l’OM, je voulais montrer que j’avais le niveau pour jouer au haut niveau et en Ligue des Champions. En signant en Grèce, j’y ai découvert une autre culture dans une grosse formation européenne. C’était très enrichissant.
Comment as-tu vécu ce passage à l’étranger ?
Au début, ce n’était pas évident puisque ma famille ne pas suivi immédiatement. Vivre seul, à l’étranger, sans avoir l’opportunité de jouer régulièrement, ce n’était vraiment pas simple. J’ai beaucoup travaillé pour ensuite m’imposer dans cette équipe. Tout s’est bien déroulé et bien terminé à l’Olympiakos.
“Un match que je vais suivre”
Lorient affronte Grenoble demain. Est-ce un match que tu vas suivre ?
Oui, je vais le suivre. Lorient et Grenoble sont deux clubs que je suis attentivement, notamment depuis mon retour en France. J’ai passé de supers moments dans ces deux formations, où j’ai énormément progressé. Je suis content du retour de Grenoble en Ligue 2 et de leur bon parcours actuel. J’espère aussi sincèrement un retour de Lorient parmi l’élite la saison prochaine.
Tu as découvert le monde professionnel à Grenoble. Tu as forcément une attache particulière avec ce club…
Oui, bien évidemment. C’est là-bas que j’ai pu goûter dans un premier temps à la Ligue 2 puis à la Ligue 1 et ensuite prouver que j’avais le niveau pour y rester sur la durée.
Et à Lorient ?
Chez les Merlus, j’y ai connu un autre environnement avec des joueurs plus confirmés. C’était l’occasion pour moi de passer un cap supplémentaire. Lorient m’a permis de progresser et de découvrir ensuite le très haut niveau avec l’OM.
Que penses-tu de la saison lorientaise ?
Ils font un très bon début de saison avec leur nouvel entraîneur. Le travail est bien fait et est dans la continuité de ce qu’ils faisaient avec Landreau les saisons passées. Le recrutement a été de qualité cet été et il est tout à fait logique de les retrouver à cette place aujourd’hui. J’aimerais beaucoup affronter les Merlus la saison prochaine et faire un retour au stade du Moustoir.
Quel est ton pronostic pour demain ?
C’est compliqué mais je vais dire 2-2.
