Passé par le FC Lorient lors de la saison 2013-2014, Baptiste Reynet, le gardien de Dijon, a accepté de répondre à nos questions et a abordé le début de saison dijonnais, la Coupe de la Ligue, son passage à Lorient et le match de demain soir. Entretien.
Baptiste, comment se déroule la saison du Dijon FCO ?
Tout se passe pour le mieux. Nous sommes premiers actuellement. Nous arrivons à créer du jeu et à prendre des points. C’est intéressant. Nous sommes toujours en course pour la Coupe de la Ligue. Si on nous avait dit en début de saison que l’on en serait là au mois de décembre, nous aurions tous signé. Ce n’est qu’une moitié de saison et il faut continuer dans cette lignée.
Quel était l’objectif initial du Dijon FCO ?
Au début de saison, le Président nous a fixé comme objectif de finir dans les cinq premiers du championnat. On a toujours envie de faire mieux. Aujourd’hui, nous sommes premiers et nous souhaitons le rester le plus longtemps possible. On s’est pris au jeu. On veut laisser un maximum d’équipes derrière nous. Nous sommes attendus tous les week-ends et cela doit nous aider à progresser.
Quel est votre objectif en Coupe de la Ligue ?
Dès que l’on rentre dans une coupe, le but est d’aller le plus loin possible. Ce match face à Lorient va aussi nous servir de test. On va pouvoir se jauger par rapport à une équipe de Ligue 1. On en saura plus sur nos capacités. On ne va pas se prendre la tête. La Coupe de la Ligue n’est pas notre objectif premier. Si on peut aller loin, tant mieux. Ces matches peuvent aussi permettre à des joueurs de jouer plus régulièrement et de se montrer. C’est toujours intéressant de pouvoir faire tourner.
Ce match contre le FCL, est-il particulier pour toi ?
C’est un clin d’œil sympa du destin. C’était la seule possibilité de se rencontrer. C’est bien pour moi de retrouver mes anciens coéquipiers mais aussi pour les Lorientais passés par Dijon. Maintenant, que le meilleur gagne.
Est-ce que des échanges de SMS ont déjà eu lieu entre vous ?
Non, pas encore. Mais je pense que ça ne va pas tarder. Histoire de rigoler et de se mettre une petite pression mutuelle. Il y a de bons chambreurs à Lorient. Tout ça est de bonne guerre, il n’y aura rien de méchant entre nous.
Personnellement, comment appréhendes-tu ce match ?
Si jamais je joue, je vais l’aborder comme un match classique. Après, le fait de revenir me fait plaisir. Je suis content de retrouver des amis. J’en ai gardé pas mal en Bretagne. Mais un match reste un match et nous aurons envie de l’emporter. Le temps de la rencontre, on mettra l’amitié de côté.
Quel souvenir gardes-tu de ton année lorientaise ?
Ce fut une saison compliquée. J’avais peu joué et je me suis blessé. Cette blessure m’a écarté des terrains plusieurs semaines. Les péripéties se sont enchaînées. Mais je prends cette expérience positivement. Je pense avoir grandi à Lorient. Notamment au contact d’un gardien comme Fabien Audard. Il m’a prodigué de bons conseils et je m’en servais pour progresser. Je savais que mes efforts seraient récompensés par la suite.
Quand Dijon s’est présenté, tu n’as donc pas hésité…
J’en avais discuté avec Patrick L’Hostis, l’entraîneur des gardiens. J’avais besoin de jouer. Et le staff lorientais l’a très bien compris. Pour moi, Dijon était une évidence. Quand j’ai su que Benjamin Lecomte, alors gardien de Dijon, revenait à Lorient, j’ai saisi ma chance. Je m’y sentais très bien avant mon départ à Lorient. Y retourner était une opportunité.
Y-a-t-il des similitudes entre ces deux équipes ?
Oui, ce sont deux clubs familiaux. Ce que j’avais connu à Dijon, je l’ai retrouvé à Lorient. Et vice-versa. Ce sont aussi deux équipes qui cherchent à produire du jeu. Je n’étais donc pas pénalisé. Et ce sont des états d’esprit qui me correspondent.
A quel type de rencontre t’attends-tu demain ?
Ce sera un match ouvert avec deux équipes qui cherchent à jouer, comme je l’ai dit précédemment. J’espère que l’on proposera un beau spectacle et que la qualification sera au bout.