Les féminines du FC Lorient, promues en D2, sont à quelques jours de la fin de leur préparation. Pour leur premier match de championnat, elles rencontreront Angers, le dimanche 6 septembre. Entretien avec leur entraîneur, Alain Le Dour.
Alain, quel bilan tires-tu de cette préparation ?
Les filles ont fait une bonne préparation. Cette année, on a voulu faire un stage. Nous sommes partis trois jours à Mur-de-Bretagne. Ça a permis au groupe de vivre ensemble 24/24h. On avait plus de temps pour mettre des projets de jeu en place, c’était vraiment une expérience enrichissante.
Comme vous montez en D2, est-ce que ton rythme d’entraînement a changé ?
On a un rythme plus soutenu, puisqu’on s’entraîne tous les jours. Ça demande une nouvelle organisation, mais tout se passe bien. On a deux groupes d’entrainement, alors Jean-François Congratel, l’ancien entraîneur de la DSR de Quiberon, m’a rejoint pour encadrer l’un des groupes. Ce coach supplémentaire permet de poursuivre dans la volonté de former les jeunes joueuses. On peut aussi travailler en groupe de niveau. Mon groupe est étoffé par des jeunes joueuses issues de la formation FCL. Recruter c’est bien mais alimenter avec les joueuses formées au club c’est mieux.
Justement au niveau du recrutement, tu en es où ?
J’ai recruté quatre joueuses qui viennent de Ploërmel et je suis toujours à la recherche de deux joueuses offensives. Je n’ai eu à faire face à aucun départ, donc j’ai un groupe de 24 joueuses actuellement. Pour aborder la D2, on est obligé d’avoir un effectif plus étoffé que celui que l’on avait en DH, l’année dernière.
Comment abordes-tu cette première saison en D2 ?
Pour cette saison en D2 il y a un changement par rapport aux autres années. Il y a trois groupes de 12 équipes, et à la fin du championnat, les six équipes de bas de classement de chaque groupe descendront. Seuls les six premiers de chaque groupe se maintiendront. C’est donc une saison qui va être plus compliquée surtout que l’on monte d’un échelon. Si on se maintient, pour moi ça voudra dire que l’on monte d’une demi-division.
Le maintien est ton objectif principal ?
Oui c’est évident. On aborde ce championnat avec beaucoup d’humilité. Mais on est très impatient de découvrir ce niveau de compétition. On appréhende forcément un peu ce début de championnat. On a déjà joué contre des équipes de D2 en Coupe, mais les matches de Coupe ne sont pas du tout représentatifs du championnat. Mais on a surtout très envie de commencer. Ça fait longtemps que l’on a cet objectif de monter en D2. On est très content de jouer à ce niveau et j’ai entièrement confiance dans mes joueuses pour atteindre l’objectif du maintien.
Tes matches de préparation t’ont rassuré ?
On a été gagner à Quimper 8-0, le week-end dernier. Ce résultat met forcément en confiance, mais il faut relativiser, Quimper a perdu beaucoup de joueuses à l’intersaison. Il ne faut pas se leurrer, les matches de D2 seront d’un autre niveau. Je prends pour référence le match contre Saint-Malo. On a bien joué, même si on a été battu 2-1, en fin de rencontre. Dimanche prochain, on va jouer contre Orvault, une équipe qui était en D2 l’année dernière et qui vient de descendre.
Quelle équipe rencontreras-tu pour débuter le championnat ?
On ira rencontrer Angers, dimanche 6 septembre. On a déjà rencontré cette équipe en Coupe il y a deux ans, les filles avaient été solides. Ce sera donc un match disputé et joué. Angers est une bonne équipe expérimentée qui joue en D2 depuis longtemps.