Coupe de France et UEFA

Les dates clefs

2001-2002

Le départ de Gourcuff marque l’arrivée d’Angel Marcos comme entraîneur qui ne reste que juste qu’à la trêve hivernale. Relégué avec Strasbourg en D2 mais tenant de la Coupe de France, Yvon Pouliquen pose son sac sur le quai lorientais en janvier 2002.

Son objectif est bien sûr le maintien. Mais une nouvelle fois, le championnat s’avère difficile. Défaite 5 à 0 contre Paris, 4 à 3 contre Guingamp… La victoire contre Rennes 2 à 0 ne suffit pas, ni le match nul contre Marseille. Les portes de la D1 se referment logiquement.

Finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux

Le 20 avril, rendez-vous au Stade de France face à Bordeaux en finale de la Coupe de la Ligue. Lorient se révèle malheureusement un cran en dessous très rapidement. Les Girondins inscrivent un premier but dès la cinquième minute grâce à Pauleta. Les compagnons de Christophe Dugarry récidivent à la 42e et à la 60e minute. Les Merlus ont la tête sous l’eau et ne trouvent aucune parade à la leçon bordelaise. Lorient ne parvient pas à diminuer l’écart.

Bédrosssian à la lutte avec deux bordelais

Finale de la Coupe de France face à Bastia

Quelle belle conclusion de saison! Surtout après la défaite en Coupe de la Ligue. Nous sommes le samedi 11 mai 2002, au Stade de France. Lorient affronte Bastia en finale de la Coupe de France. C’est la première fois que les Tango et Noir accèdent à un tel niveau de compétition.  Les Merlus dominent rapidement le jeu et les Corses ont du mal à suivre. L’avant-centre et capitaine Jean-Claude Darcheville ouvre le score à la 41e minute. Ce sera le seul but de la rencontre. Le but de la victoire. Le but de la gloire !

Lorient en Coupe UEFA !

C’est le plus haut niveau de compétition jamais atteint. À Keroman, tout le monde est devant son écran ce 19 septembre 2002 pour assister à l’exploit. Malheureusement pour les Bretons, les Turcs de Denislizpor vont très vite montrer qu’ils sont les patrons. 2 à 0 à la fin du match aller. Le match retour au Moustoir, le 3 octobre, redonne un peu d’adrénaline, Lorient se réveille, mais l’aventure européenne s’arrête : le but à l’extérieur comptant double en cas d’égalité (victoire lorientaise 3-1), ce sont donc les Turcs qui poursuivent l’épopée.

Patrice Loko en action

2003-2005

Dans cette courte période de l’histoire du club, les Merlus vivent une sorte de transition. Après la seconde montée en Division 1, puis la redescente en D2, le FCL cherche à reposer le pied dans le pré carré de l’élite.

En 2003, Lorient termine 4e de la Ligue 2. Tout près de la Ligue 1. Un an plus tard, rebelote, 4e. 2005, c’est plus grave, l’équipe dégringole malheureusement à la 10e place. Les supporters trépignent d’impatience.

Pendant cette période, le club va intégrer les jeunes issus du Centre de Formation dans le groupe professionnel. Jérémy Morel, Virgile Reset, André-Pierre Gignac, Diego Yesso apparaissent au grand jour. Les objectifs : préparer l’avenir bien sûr. Allez les jeunes!

2005-2006

Pendant toute la saison 2005-2006, Lorient réussit l’exploit de ne pas descendre en dessous de la cinquième place de Ligue 2. Mais il faut que le club attende la dernière minute du dernier match du championnat pour monter.

Le 12 mai 2006, le Moustoir (archi-comble) reçoit Reims. L’équation est simple : Lorient doit s’imposer tout en espérant que Caen ne rattrape ses buts face à Créteil… Finalement pas si simple ! La soirée s’engage mal pour les Morbihannais. À la mi-temps, le score est vierge. Les Merlus se réveillent toutefois après la pause. Barry, Reset et, surtout, Ziani à la 90e minute sur penalty décroche le ticket gagnant.

En Normandie, Caen écrase les Parisiens, mais ne fait pas la différence au goal average : Lorient est en Ligue 1 ! Et une, et deux, et trois montées…

 

Les joueurs emblématiques

Jean-Claude Darcheville

L’attaquant d’origine guyanaise débarque au FCL en 1999. Connu pour son physique hors norme pour un attaquant il va très vite s’imposer au FCL comme un élément capital permettant notamment au club d’accéder à l’élite en 2002. Il va rester définitivement dans l’histoire du club en étant l’unique buteur en finale de Coupe de France permettant au club de remporter un premier trophée majeur. En 3 saisons avec les Merlus, il disputera 116 matchs pour 53 buts.

 

 

Seydou Keita

Après avoir été formé au Mali, Seydou rejoint la France et l’Olympique de Marseille où il débute en Ligue 1. Prêté la saison suivante à Lorient alors en Division 2, il participe pleinement à l’épopée bretonne qui ramène le club en Division 1. En effet, Seydou participe à tous les matchs de championnat dans leur intégralité, mis à part lors de la 1ère journée. Grâce à ses bonnes performances, il apparaît même dans l’équipe type de la saison de D2. L’option d’achat est levée, mais l’année suivante, le Malien joue moins à la suite de blessures à répétition. Il réapparaît en deuxième partie d’année, et décroche tout de même la Coupe de France. Il s’envolera par la suite à Lens, Séville puis le Barça avec lequel il gagnera la Ligue des Champions à deux reprises.

Les matches de légende

FC Lorient – SC Bastia (1-0)

Finale de Coupe de France / 11 mai 2002

Stade de France / 66 215 spectateurs / Arbitre : M. Poulat

En Bref

Nous sommes le 11 mai 2002 et le FC Lorient se rend pour la deuxième fois de la saison au Stade de France, quinze jours seulement après sa défaite en finale de la Coupe de la Ligue face aux Girondins de Bordeaux.

Le championnat de Première Division vient de se terminer et le FCL n’a malheureusement pas réussi à se maintenir. Il lui reste un match pour sauver sa saison sportive.

41ème minute de jeu, Jean-Claude Darcheville libère toute une ville en inscrivant un superbe but sur une passe décisive d’Arnaud Le Lan. Il faut maintenant tenir pendant plus de 45 minutes ce que les joueurs d’Yvon Pouliquen feront pour ainsi remporter la 85e édition de la Coupe de France, une première pour le club.

Plus de 15 000 personnes attendront les vainqueurs de la Coupe de France pour fêter avec eux ce moment historique.

Les équipes

FC Lorient : Hamel, Druon (remplacé par Delhommeau, 64’), Le Lan, Gauvin, Martini, Diop, Bedrossian (remplacé par Esceth-N’Zi, 84’), Feindouno, Keita, Kroupi (remplacé par Cavalli, 5’), Darcheville.

SC Bastia : Boumnijel, Uras, Soumah, Mendy, Deguerville (remplacé par Dieuze, 53’), Jau, Nalis, Essien, Jeunechamp (remplacé par Beneforti, 75’), Vairelles, Daye (remplacé par Ferreira, 87’).

Les buts

FC Lorient : Darcheville (41’)

 


FC Lorient – Denizlispor (3-1)

Coupe de l’UEFA / 3 octobre 2002

Stade du Moustoir / 8500 spectateurs / Arbitre : M. Paulo Paraty Silva

En Bref

Pour la première rencontre européenne à domicile du FC Lorient, les Merlus se doivent de remonter les 2 buts encaissés lors du match aller à Denizli (défaite 2-0). La rencontre est d’entrée de jeu dominée par les joueurs du FCL mais sur un coup franc turc, c’est Richard Martini qui propulse le ballon d’une tête dans ses propres filets. Le FC Lorient réagit rapidement, et sur un très bon corner de Bedrossian, Kroupi envoie le ballon de la tête au premier poteau et égalise. En début de seconde période Guel se retrouve seul face à Heinen, frappe en force et aggrave la marque. C’est alors l’extase pour les supporters lorientais qui commencent à croire au miracle. Les Merlus se lancent à l’assaut des buts gardés par l’excellent Heinen mais celui-ci réalisera des parades miraculeuses comme sur ce coup franc de Bedrossian (62’). Les Turcs perdent du temps, les Lorientais s’énervent et le rythme de la rencontre devient de plus en plus haché. Les Merlus inscriront finalement un 3ème but au bout du temps additionnel par Antony Gauvin mais cela n’empêchera pas une élimination du FC Lorient, le but à l’extérieur comptant double en cas d’égalité sur les deux rencontres.

Les équipes

FC Lorient : Audard, Druon (remplacé par Haguy, 81’), Martini, Ferron, Diop (remplacé par Gauvin, 74’), Bouzin, Guel, Cavalli, Bédrossian, Kroupi, Loko (remplacé par Robson, 69’).

Denizlispor : Heinen, Kratochvil, Servet, Ertugrul, Ozgur, Cimen, Levent (remplacé par Mustafa, 69’), Ilyas, Ozkan, Bencik (remplacé par Martin, 60’ puis Kabat, 89’), Tandogan.

Les buts

FC Lorient : Kroupi (44’) Guel (47’) Gauvin (94’)

Denizlispor : Martini (20’, contre son camp)

 


FC Lorient – Reims (3-1)

Championnat L2 / 12 mai 2006

Stade du Moustoir / 14 852 Spectateurs / Arbitre : M. Brocas

En Bref

C’est dans un stade du Moustoir archicomble que le FC Lorient évolue pour ce match décisif pour la montée en Ligue 1. L’équation est simple : les Merlus doivent faire au moins aussi bien que le Stade Malherbe de Caen pour pouvoir prétendre à la 3ème place du championnat de France de Ligue 2. Et après deux nuls et une défaite avant cette 38ème et dernière journée, le FC Lorient a vu revenir les Caennais à sa hauteur et même provisoirement lui passer devant à la pause, Caen menant alors 3-1 face à Créteil quand Lorient concédait toujours le nul 0-0. Le doute commence à s’installer dans les têtes bretonnes jusqu’à ce que Barry ne libère les siens à la 48ème avant que Reset ne rassure un peu plus le Moustoir (2-0, 56ème). En fin de match, Ziani fête son titre de meilleur joueur de L2 sur un penalty (3-0, 89ème) avant que Baléguhé ne réduise la marque (3-1, 92ème). La saison a été longue et difficile mais le Graal est atteint. Christian Gourcuff vit donc sa troisième montée en Ligue 1 après celles de 1998 et 2001 et peut savourer la fin d’un championnat où les Bretons ont toujours figuré dans le haut du panier et ne sont jamais descendus en deçà de la cinquième place.

Les équipes

FC Lorient : Audard, Moullec, Marchal, Genton, Morel, Ziani, Ewolo, Guel (remplacé par Danic, 46’), Pédron (remplacé par Boutruche, 69’), Reset, Barry (remplacé par Macé, 71’).

Reims : Balijon, Comminges (remplacé par N’Zigou, 64’), Jeannel, Delmotte (remplacé par Lundblad, 81’), Baldé, Yanik, Feret, Bonnal, Leonard, Ielsh, Baleguhe.

Les buts

FC Lorient : Barry (48’) Reset (57’) Ziani (88’)

Reims : Baleguhe (24’)