Les jeunes contrats professionnels du FC Lorient ont fait leur reprise avec le groupe pro, le 24 juin. Après le stage en Autriche et un premier match de préparation face à Brest, mercredi, le moment est venu de faire un bilan. Intégration, adaptation, niveau physique, passons en revue les premiers pas de Denis Bouanga, Marvin Gakpa, Hamadou Karamoko et Pierre-Charles Willem.
Mercredi 24 juin, jour de reprise au FC Lorient. En plus des retours de prêt et de la seule recrue estivale jusqu’à présent, Pape-Abdou Paye, quatre nouveaux contrats professionnels font leur rentrée à l’Espace FCL. Un jour dont se souviendra longtemps, Denis Bouanga. « Le premier jour, j’étais vraiment timide. C’est impressionnant d’arriver et de se changer dans le vestiaire des pros. Je me souviens que j’avais pris la place de Jordan Ayew, il n’était pas là et j’ai vu qu’il restait une place. Mais les autres joueurs sont venus me voir en me disant gentiment que lorsqu’il reviendrait de sélection, il voudrait récupérer sa place. J’ai préféré ne pas attendre et j’ai changé de place directement ».
Aujourd’hui, chacun a sa place dans le vestiaire. Et après un peu plus de 15 jours de reprise, les jeunes semblent plutôt s’acclimater à leur nouveau statut de joueur professionnel. « Ça se passe bien. Je pense que l’on s’est bien intégré au groupe. Il y a une bonne entente. Les anciens sont venus vers nous et ont pris le temps de nous parler, ça rassure de voir que l’on n’est pas mis de côté », sourit Pierre-Charles. Autre avantage de taille dans l’intégration, ils connaissaient déjà tous les joueurs. « On les côtoyait déjà l’année dernière et on connaît aussi très bien certains jeunes pros comme Pierre Lavenant ou Valentin Lavigne. On était encore avec eux il y a deux ans au Centre de Formation », se souvient de son côté Denis Bouanga. Le stage en Autriche leur a aussi permis de s’ouvrir aux autres et de souder le groupe. « On a eu le droit à notre petit bizutage : on a tous chanté, c’était plutôt marrant », raconte Hamadou Karamoko. Une semaine où les joueurs se cotoyent 24/24h dans cadre différent est propice à la bonne entente du groupe. C’est d’ailleurs pour cette raison que le staff et Christophe Le Roux, directeur sportif du FCL, ont fait ce choix. A voir l’épanouissement des jeunes, ils ne peuvent être que satisfaits. « Sur le stage, les jeunes ont eu une attitude très positive. Maintenant ce qui est important c’est de maintenir cet état d’esprit tout au long de la saison. Ils ne doivent pas croire que tout est acquis. On juge un joueur sur la durée. Ils doivent continuer à être dans l’écoute et l’humilité », souligne Christophe Le Roux.
De l’humilité les jeunes en ont. A la sortie de leur premier match de préparation, dans lequel ils ont tous joué au moins 45 minutes, chacun était conscient du chemin qu’il leur reste à parcourir. « Au coup de sifflet final, on ne pouvait pas être satisfaits à 100% de notre match, car on sait que l’on peut toujours mieux faire. On a quand même montré des choses, mais on va monter en puissance dans les semaines à venir ». « Ce discours est très encourageant. Pour qu’ils parviennent à être satisfait à 100%, il faut qu’ils poursuivent dans cette direction. Mais ils ont fait des bonnes choses face à Brest, il est important de le souligner », intervient Christophe Le Roux.
Malgré des entraînements plus intenses et une plus grande rigueur, les jeunes lorientais parviennent à trouver leur rythme. « Pour l’instant, on n’a pas de pression. Le coach nous a choisi parce qu’il connaît nos qualités, maintenant c’est à nous de démontrer la même chose en mettant plus de sérieux et de concentration. On a toutes nos chances, on se doit d’être prêt pour le moment où le coach fera appel à nous ».
Pour le deuxième match de préparation qui aura lieu demain, à Theix, face à Orléans, une équipe de National, les jeunes ont un objectif bien précis : faire mieux que mercredi face à Brest. « On se doit d’être plus concentré. On a envie de rendre la confiance que le coach nous a accordée. A nous de montrer ce que l’on sait faire ». C’est tout le mal que l’on peut leur souhaiter.