Tost achu eo ar c’houlzad 2024-2025, ne chom nemet ur c’hrogad da c’hoari a-enep Martigues. Ha chom a raio eñ en hor speredoù. Pa chome c’hoazh daou zevezh kampionnad eo bet tapet an aotre da vonet e Lig 1 get ar skipailh, en ur vout trec’h àr Caen, er Voustoer, un nozvezh a viz Ebrel brav eston : ur bochad palioù, él m’ez eus bet mar a wezh ar blez-mañ, hag ur senario dic’hortozet àr leton Pau, lec’h m’eo bet trec’het Metz, a oa tost da bignat e Lig 1 ivez.
Leun chouk e oa ar stad, ha birvilh ennañ él ral a wezh, a-raok zoken ma vehe c’hwitellet ar fin. « Melldroad a zo riboul », ha bevet o deus an deiz-se an harperion ur sapre barrad fromoù. Ar vignoned, ar familhoù a gomze etreze da heuliañ penaos e troe an traoù er c’hrogad arall. Razh an tribunelloù a zo en em lakaet àr-o-sav ha dañset zo bet a-unvouezh, pa veze c’hoariet atav àr an dachenn. Eurus él bugale, tud a bep seurt oad, a bep seurt live sokial, o deus lammet dreist ar glouedoù da redek àr al leton, da vout get ar c’hoarieron, ar skipailh. Gouiet en deus ar c’hlub sevel a-nevez àr-lec’h ur c’houlzad tristik. Krouet zo bet ar blez-mañ ur skipailh heñval doc’h skeudenn kêr an Oriant, brokus ha barrek, uvel él e c’hourdroner, an aotrou Pantaloni, Korsad troet da Vreizhad. En em anavezet eo an arvesterion er skipailh unanet-mañ, en e gabiten, a zouge e pep krogad un dro-vrec’h o tegas da soñj identelezh ar gêr. An dud kar o yezh hag o sevenadur o deus merzet pegen stag e oa ar c’hlub da reiñ dezhe ar plas a-zere, àr al leton pe ar rouedadoù sokial. Mall àrnomp bout ar blez ma za, e Lig 1, get hon amezeion a Vreizh, da lidañ 100 vlez ar c’hlub !
Bravo et félicitations au Football Club de Lorient !
La saison de Ligue 2 2024-2025 s’achève avec un ultime match à jouer contre Martigues, et elle restera dans les mémoires. Alors qu’il restait encore deux journées de championnat, l’équipe a obtenu la montée en Ligue 1 contre Caen, au Moustoir un soir d’avril où tout lui a souri : un score fleuve, comme il y en a eu beaucoup cette saison. Un scénario inattendu sur la pelouse de Pau, où le concurrent à la montée, Metz, a été défait.
Le stade, plein, a vibré comme rarement, avant même le coup de sifflet final. « Le foot, c’est la fête » et ce que les supporters ont vécu ce jour-là s’apparente à un grand shoot d’émotions. Il fallait voir les amis, les familles, s’interpeller pour suivre l’évolution du score dans l’autre rencontre. Il faut avoir vu, aussi, l’ensemble des tribunes se lever et danser à l’unisson, alors que le jeu se poursuivait. Il faut enfin savoir apprécier cette joie presque enfantine, qui pousse des personnes de tous les âges et de toutes les classes sociales à enjamber les barrières et rejoindre la pelouse, pour communier spontanément avec les joueurs, le staff. Le club a su se refonder après une saison morose. Il a créé cette année une équipe à l’image de la ville de Lorient, généreuse et pleine de talents, humble comme son entraîneur, M. Pantaloni, corse devenu breton. Le public s’est identifié à ce groupe soudé, à son capitaine portant à chaque match un brassard rappelant l’identité de la ville. Les amoureux de la langue et de la culture bretonne, nombreux à Lorient, ont également pu constater l’attachement du club à lui donner une place à part entière, que ce soit sur la pelouse où sur les réseaux sociaux. Vivement l’année prochaine, en Ligue 1, avec tous nos voisins bretons, pour fêter les 100 ans du club !
Texte proposé par des parents d’élèves de l’école Diwan de Lorient
