Cette semaine nous découvrons Samy Sawaf. Originaire de la région parisienne, il est arrivé au FC Lorient il y a un an et demi.
C’est à Pontault-Combault, près de Paris, que Samy est né et a commencé à jouer au football. « Je me suis inscrit pour la première fois dans un club de foot quand j’ai eu six ans. C’était dans le club de Pontault-Combault ». Et finalement, il est resté dans son club d’enfance jusqu’à son arrivée au FC Lorient à l’âge de seize ans. « Je me sentais vraiment comme chez moi dans ce club. J’avais tous mes copains, on a vécu de très bons moments tous ensemble. On avait de très bons formateurs, bref je garde que des bons souvenirs de toutes ces années ».
Les années à l’INF Clairefontaine
Dire que Samy n’a connu que Pontault-Combault avant d’arriver à Lorient n’est pas vrai. Grâce à son talent il a eu la chance d’intégrer pendant deux années, l’INF Clairefontaine. « Dans mon club je me souviens que tous les jeunes passaient les tests pour rentrer à Clairefontaine. Arrivé au stage final, j’étais le dernier de Pontault-Combault. Et puis j’ai été reçu et une nouvelle aventure a commencé ». Une aventure pas évidente au début. Le jeune garçon de 13 ans quitte sa famille et ses amis pour intégrer l’INF Clairefontaine. Il découvre un football plus sérieux et quitte le monde amateur. « On avait beaucoup d’entraînements, ce n’était pas tous les jours facile mais on était un groupe très soudé et on s’encourageait mutuellement ». Tous les week-end, Samy rentrait chez lui pour jouer le match du samedi avec son équipe de copains.
Lors de sa deuxième année à Clairefontaine, Samy s’est donné un objectif clair : trouver un Centre de Formation. « Je n’avais aucune proposition concrète. Lyon me suivait de loin mais c’est vraiment Lorient qui m’a voulu ». Lors du premier match amical à Clairefontaine, les dirigeants lorientais repèrent le talent de ce jeune joueur. « Peu de temps après ce match je reçois une convocation du FC Lorient pour venir faire un stage de détection ». Samy a tout de suite bien accroché avec la philosophie lorientaise. Il trouvait une réelle continuité après Clairefontaine. « Que ce soit à Lorient ou à Clairefontaine, les entraîneurs mettent un point d’honneur à ce que le joueur s’épanouisse par lui-même. On doit trouver les solutions aux différents problèmes de jeu et ne pas se les laisser dicter par le coach. C’est ce qui me plait dans cette façon de jouer au foot ». Alors quand Lorient lui propose d’intégrer son Centre de Formation, il n’hésite pas une seule seconde et rejoint la Bretagne en juillet 2014 pour un nouveau départ.
La blessure puis le doute
Après le mois de préparation qui se passe pour le mieux, Samy commence à ressentir une douleur dans le dos. « J’ai trainé cette gêne pendant presque quatre mois, en cachant parfois la douleur jusqu’à vraiment ne plus en pouvoir. Le médecin m’a fait passé une IRM qui a montré une fissure dans le dos ». La sanction tombe pour le jeune joueur : six semaines d’arrêt dont trois avec le port d’un corset. « Au repos je ne sentais plus la douleur. Je reprends donc le foot, mais malheureusement la douleur réapparait. A partir de ce moment là, je doute vraiment. Je n’avais jamais connu la blessure ». De nouveau arrêté, Samy le sera finalement jusqu’à la fin de la saison. Il fait son retour sur les terrains en juillet dernier. L’IRM ne montre plus aucune fissure, mais par précaution il joue sous anti-inflammatoire. Le retour à la réalité est compliqué. « Que ce soit techniquement ou physiquement, j’ai énormément perdu. Cette année je veux juste jouer au foot sans me blesser, prendre du plaisir et retrouver mon top niveau ». Signe encourageant, depuis début 2016, Samy peut postuler pour jouer avec les U17 Nationaux.
Malgré un début lorientais compliqué, le jeune parisien ne regrette pas son choix. « C’est juste la faute à « pas de chance ». Lorient est le club qui m’a donné la chance de pouvoir poursuivre dans le foot après Clairefontaine ». En contrat pendant encore un an et demi, Samy accepterait volontiers de poursuivre l’aventure avec le FCL. « Si ce n’est pas possible je serai forcément déçu parce que le projet lorientais est beau, mais je ne me découragerai pas pour autant. Je sais que dans le foot les parcours pour y arriver sont multiples alors j’y croirai jusqu’au bout ».