5 Déc 2016 | Actualités

Un jour dans l’Espace : Du côté des profs de l’Ecole

Marie-Josée Poinsotte (Histoire-Géo), Aurélie Raude (Français), Vincent Grigeau (Maths) et Olivier Da Costa Lima (Anglais), tous professeurs à l’Ecole des Merlus, sont revenus pour FCLWeb.fr sur leurs fonctions au FC Lorient, leurs relations avec les jeunes et le plaisir qu’ils ont d’enseigner à l’Espace FCL.

Depuis maintenant plus d’un an et demi, l’Ecole des Merlus se situe à l’Espace FCL, le centre d’entraînement lorientais. A quelques encablures des terrains de football se trouvent les salles de classe, les élèves, les jeunes du centre et bien évidemment les professeurs. Aujourd’hui, ils sont quatre à revenir sur leur présence quasi quotidienne aux côtés des jeunes lorientais. « L’Espace FCL est l’endroit vraiment idéal pour travailler dans de très bonnes conditions. La proximité avec les élèves est bonne et l’équipe pédagogique est soudée. On va tous dans le même sens », explique Aurélie Raude, professeur de français. « Que ce soit nous ou les élèves, nous avons un confort de travail que nous ne trouverons certainement pas dans un lycée classique », poursuit Marie-Josée Poinsotte. En effet, en termes de confort, ces enseignants sont des privilégiés : « Ici, nous sommes dans l’animation des cours. Nous travaillons en effectifs réduits et il y a donc beaucoup plus d’échanges et d’interactions. Il faut que le rythme soit soutenu. C’est très riche », admet Marie Josée Poinsotte, professeur d’Histoire-Géographie. Olivier Da Costa Lima continue dans ce sens : « La parole est beaucoup plus libérée. Les rapports sont différents que dans un établissement plus classique. C’est presque familial. Les jeunes, en cours, ne peuvent pas se cacher ». Aurélie Raude rebondit sur ce point : « Pour les oraux, c’est très formateur. Grâce aux effectifs réduits, les jeunes évoluent dans un climat de confiance et prennent plus facilement la parole »

« Ils se confient beaucoup plus et n’hésitent pas à nous interpeller pour évoquer leur avenir. En revanche, nous n’intervenons pas sur leur vie personnelle », précise Vincent Grigeau, le professeur de mathématiques. « De temps en temps, nous tirons sur la sonnette d’alarme quand il y a un peu de moins bien. On en discute entre professeurs et aussi avec le staff technique du centre par le biais de Béatrice Masson », ajoutent d’une même voix Marie-Josée Poinsotte et Aurélie Raude. En effet, les jeunes du Centre de Formation qui sont actuellement en cours à l’Ecole des Merlus peuvent connaître des hauts et des bas durant leur scolarité. Notamment dus aux performances du week-end : « Nous ressentons les victoires du week-end le lundi qui suit. Et les défaites aussi du coup », admet Vincent Grigeau. « Les U17, actuellement en tête de leur groupe, sont très motivés en cours. Ils sont constamment dans la performance. Le sport a un rôle prépondérant au niveau scolaire », explique Marie-Josée Poinsotte. L’inverse peut également être vrai comme l’admet Olivier Da Costa Lima : « Je me souviens notamment de Mario Lemina qui avait décroché son baccalauréat. Cette obtention lui a permis de prendre confiance en lui. Et c’est à ce moment-là qu’il a intégré le groupe professionnel ». Marie-Josée Poinsotte poursuit : « C’était également le cas pour Florian Martin. On avait senti chez lui une réelle fierté d’avoir obtenu son bac. Il avait aussi pris confiance en lui et il s’était prouvé à lui-même qu’il en était capable ».

En côtoyant quotidiennement de jeunes joueurs de football, les enseignants de l’Ecole sont bien évidemment informés des performances de leurs élèves : « On les suit au maximum. Le fait d’être aujourd’hui à Kerlir, auprès du staff technique, nous facilite la chose. On est au courant rapidement de leurs résultats », admet Olivier Da Costa Lima. Durant certaines rencontres, le corps enseignant remarque que certains de leurs élèves se révèlent personnellement sur les terrains : « On perçoit des personnalités et des caractères différents lors des matches. C’est étonnant de voir certains jeunes être discrets en classe et plutôt meneurs sur le terrain. C’est intéressant », poursuit Vincent Grigeau. Enfin, Marie-Josée Poinsotte admet que l’on « a toujours une pensée pour nos anciens élèves. On se tient informé de leur évolution et de leur parcours. On a forcément envie qu’ils réussissent. De temps en temps, nous avons des nouvelles et cela nous fait très plaisir ». Comme ils le précisaient précédemment, l’Ecole des Merlus est une seconde famille pour les jeunes mais aussi pour les professeurs !

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