Après l’arrivée de Lindsay Rose, c’est Yrondu Musavu-King qui vient renforcer le secteur défensif du FC Lorient. Le joueur formé à Caen et international gabonais revient sur son arrivée chez les Merlus.
Peux-tu nous retracer ton parcours ?
J’ai un parcours assez classique. J’ai été formé au Stade Malherbe de Caen avec qui j’ai signé mon premier contrat professionnel en 2012. A l’issue de mes trois ans, je n’ai pas donné suite à une prolongation de contrat et je décide de m’engager à l’Udinese en Italie. Je suis prêté dans la foulée à Grenade en Espagne. Je n’ai fait que six mois là-bas car sur le terrain, tout ne se passait pas très bien. En revanche, humainement, ce fut une belle expérience. Aujourd’hui je suis à Lorient pour lancer définitivement ma carrière et apporter tout ce que je peux à cet effectif.
Pourquoi le choix de Caen au début de ta carrière ?
Je jouais à Hérouville puis à Mondeville en Normandie. Le Stade Malherbe me suivait déjà et j’ai signé à Caen à l’âge de 15 ans. J’y ai fait toutes mes classes jusqu’aux professionnels.
Que gardes-tu comme souvenir de ton passage au SMC ?
De très bons souvenirs : j’ai été formé là-bas, je connais tout le monde et j’y ai rencontré ma femme. J’ai passé de bonnes années. L’an passé, c’était un peu plus compliqué car je revenais de prêt. Au début, je ne jouais pas trop. Ensuite, j’ai fait de bonnes prestations avant de connaître quelques blessures. Ça me reste un peu au travers de la gorge car j’aurais aimé faire une belle saison avec mon club formateur.
Pourquoi tu n’as pas prolongé ?
Parce que je voulais connaître un autre football et aller à l’étranger. C’est pour ça que je suis parti en Italie. Le football italien est réputé pour son aspect défensif. Après, l’Espagne c’est aussi un autre football. C’est différent de la France et c’est ce qui m’a plu là-bas.
Tu reviens en France aujourd’hui. Pourquoi le FC Lorient ?
Parce que son jeu se rapproche de l’Espagne. C’est une équipe qui veut jouer. Elle m’ouvre ses portes et me donne l’opportunité de m’exprimer. A moi de faire le nécessaire au quotidien pour rendre cette confiance. Son projet de jeu m’intéresse. Je connais aussi Raphaël Guerreiro et Didier Ndong. Et leur présence m’a conforté dans mon choix.
Tu les avais contactés ?
Non, pas forcément car j’avais déjà une bonne vision de ce club. J’ai quand même discuté avec Raphaël et il était très content de ma venue. Ça me donne envie de bien faire les choses avec le FC Lorient.
Qu’est-ce qui t’a convaincu pour venir au FCL ?
Les dirigeants m’ont dit qu’ils cherchaient un leader au niveau du groupe pour porter les autres joueurs. J’espère leur apporter ce qu’ils attendent. Je n’ai pas pression particulière par rapport à ça et il faut savoir la gérer. J’ai un tempérament différent sur et en-dehors du terrain. Sur le terrain, je suis dans une arène et on doit vaincre l’adversaire. Si on est difficulté, je peux prendre les devants.
Tu as déjà connu ce rôle ?
A Caen, lors de ma formation, j’ai eu ce rôle. J’ai eu le brassard malgré moi. En sélection, je peux aussi jouer ce rôle.
Intégrer une équipe en cours de saison est-ce délicat ?
Oui, toujours un peu. Je dois vite me fondre dans la masse. J’espère que ça se passera rapidement. Il y a une belle deuxième partie de saison à vivre. Il faut que la mayonnaise prenne rapidement.
Le style de Lorient est particulier. Comment vas-tu t’adapter ?
Je vais tout faire pour m’adapter rapidement et assimiler les schémas tactiques et le style de jeu du groupe. Je vais observer et m’imprégner de tout cela pour être vite performant.
Quels sont tes objectifs ?
Je veux faire une grosse partie de saison au FCL et apporter tout ce dont je suis capable pour décrocher le maintien rapidement.